Lancement : un réel succès

Dans le cadre du Congrès de l’Association internationale d’orientation scolaire et professionnelle (AIOSP) le 4 juin dernier, avait lieu le lancement de mon traité Le potentiel groupal, Optimaliser la communication dans les petits, moyens et grands groupes en formation, en orientation et en développement de carrière.

Cela se tenait au stand de Septembre Éditeur au même moment où se déroulait le cocktail de l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec. L’atmosphère étant déjà très survoltée (choc de verres-santés, distribution continue de canapés et mini-brochettes, retrouvailles multiples, sollicitions persistantes des standistes, etc.), je n’ai pu faire la petite présentation d’usage à l’occasion d’un tel lancement qui fut, par ailleurs, un réel succès; la preuve étant qu’au cours de ces 2,5 jours de congrès j’ai dédicacé plus de 80 exemplaires de ce traité.

Si j’avais pu prendre la parole à cette occasion, j’aurais mentionné qu’habituellement il me faut 6 mois pour écrire un livre mais que pour ce 23ème volume et que, il m’a fallu 6 ans ! Parmi les raisons justifiant ce long laps de temps, il y a le fait qu’il s’agissait d’un traité, donc d’un document qui fait le tour d’une question – ici celle des groupes– dans une optique pédagogique, projet que je murissais –pour ne pas dire que je repoussais—depuis plus de 25 ans à cause de son ampleur[1].

Il y avait aussi parmi ces raisons, du moins au départ, un désir d’expérimenter une nouvelle approche d’écrire, c’est-à-dire celle de me joindre à une équipe coordonnée par quelqu’un d’autre plutôt que de rédiger seul ou de présider une tel groupe. Or, à cause d’une mortalité, de deux congés de maladie et de quelques désistements, ce groupe fut reconstitué à au moins à trois reprises pour finalement aboutir à une production où je serais le seul auteur.

En dépit de ces faits et toujours à cause de l’ampleur de la tâche, je ressentais toujours un immense besoin de rétroactions de d’autres personnes. Allais-je dans la bonne direction ? Faisais-je œuvre utilise et pertinente ? Alors, après quelques sollicitations et essais infructueux, je trouvai deux âmes-complices qui acceptèrent de le faire mais de façon ciblée c’est-à-dire en réagissant plus spécifiquement à un ou deux aspects des textes soumis. Par la suite, une autre complice s’ajouta. Une démarche de travail fut alors arrêtée : 1) La partie du manuscrit serait d’abord évaluée par une première complice. 2) Je prendrais ensuite en compte ses commentaires et ses suggestions. 3) Cette partie révisée serait ensuite soumise à la deuxième complice. 4) Subséquemment, je donnerais suite aux commentaires et suggestions de celle-ci. 5) Cette partie révisée serait enfin soumise à la troisième complice. 5) J’incorporais après coup ses commentaires et ses suggestions. Et ainsi de suite pour toutes les parties ![2]

Mais comme ces « muses » étaient déjà fort occupées et engagées dans de multiple projets et comme il s’agissait d’un service bénévolement offert, il y eu de nombreux délais, des attentes comme je me plaisais à dire, quelques fois avec un peu d’impatience et d’autres fois avec résignation. Des temps d’attente… des temps dans l’attente ou, analogiquement parlant, des temps dans la tente. De jeux de mots en jeu de mots, j’en suis venu à parler de mes périodes de camping ! Durant ces 6 ans, j’ai fait beaucoup de camping !

Une fois l’œuvre terminé, il fut soumis à Septembre Éditeur où dans la logique des choses trois autres personnes le revisionnèrent, l’une quant au fond, l’autre quant à la forme et une troisième quant à l’infographie. À nouveau des périodes de camping !

Et voilà qu’après 7 versions –chiffre que la numérologie associe à l’accompli et à la perfection– apparait l’œuvre qui est lancé aujourd’hui. Pour connaitre la suite de cet histoire, je vous conseille de lire la quatrième couverture de ce traité ou de visiter le site www.septembre.com.

À vous chères lectrices et chers lecteurs de me dire si les groupes furent bien traités !

 

Bonne et agréable lecture !

 

JAL

 

P.S. Depuis ce lancement, j’accumule des réactions et des témoignages quant à la pratique groupale au point où je considère faire une série de billets sur l’un de mes blogue qui aurait pour titre Bien traité, mal traité faisant évidemment référence à la fois au groupe et à ce traité. À suivre donc…

[1] Lors de mon premier sabbatique en 1986, j’avais mis ce projet de traité sur le potentiel groupal à mon agenda. Soupesant de plus en plus l’ampleur ce projet et profitant d’une ouverture à ce sujet de la part des collègues qui validaient ce projet de sabbatique, je décidai de le restreindre à une anthologie sur l’identité québécoise ce qui donna Le Génie québécois.

[2] Durant ce processus, sans doute après m’avoir entendu parler de mon camping (voir plus loin), une quatrième personne s’offrit mais ne fut pas retenue afin de ne pas prolonger indument cette démarche déjà amorcée.

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