Lors de la rédaction de mon traité sur Le Potentiel groupal, j’ai expérimenté plusieurs délais m’obligeant à de longues attentes successives. Un jeu de mot associatif aidant, soit l’attente pour la tente, je me suis mis alors à dire à la blague que j’étais dans une période de camping et que durant la rédaction de ce traité, j’ai fait beaucoup de camping !
Je croyais que cette période était révolue. Or avec tous les chamboulements un peu partout, par exemple avec les mesures d’austérité au Québec ou la réforme de la formation professionnelle en France, les attentes sont généralisées et s’emboitent comme des poupées gigognes. Un organisme attend de voir s’il a un soutien financier avec d’organiser une prestation donnée; une fois ce soutien obtenu, ce même organisme attend d’atteindre son recouvrement de coûts avant de confirmer cette prestation; les participants potentiels attendent la date butoir pour s’inscrire question de s’assurer qu’ils auront l’aide financière demandée ou par crainte d’un imprévu. Or pour l’intervenant concerné, c’est du camping pendant tout ce temps quel que soit la saison.