Revisiter le passé

Même si ce blogue ne reçoit que des commentaires « pas rapport » comme diraient les jeunes québécois –entre autres dû au fait que des « sitaires[1] » paient pour « booster » leur www. ou leur http:// afin qu’il apparaisse sur la première page de Google–, ce blogue m’amène régulièrement des commentaires écrits (courriels) ou de vive voix.

Ainsi mes regrets, surtout le deuxième, ont suscité plusieurs réactions particulièrement depuis que, dans mon billet « L’œuvre du temps », j’ai fait part d’un suivi auprès de deux des « victimes » concernées. Dans les deux cas, il appert que le dit événement fut finalement un tremplin qui les a propulsés dans des ailleurs vraisemblablement équivalents voire meilleurs. Alors, finalement, est-il opportun pour moi de regretter ?

J’ai la conviction profonde que l’être humain peut transformer en occasions de croissance les pires vacheries que l’on peut imaginer (agression, viol, torture, etc.) et que ce pouvoir de transformation est illimité. Cela ne veut pas pour autant dire que ces vacheries sont anodines et qu’à la limite il n’y a pas lieu de tout faire pour s’en protéger et d’aider les autres à s’en protéger, bien au contraire !

Il y a néanmoins lieu d’exprimer ces regrets –si regret il y a– afin qu’ils contribuent à la transformation de sa propre vie. C’est dans cette optique que j’ai exprimé ces regrets. Comme dirait Gordon : « que celui qui a le problème, le règle ! » Je regrette ces deux événements et si j’avais à les revivre, je voudrais les gérer différemment.

[1] J’invente ce mot pour faire référence à un propriétaire d’un site Internet.

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